LA FIN DES ANIMAUX SAUVAGES DANS LES CIRQUES (SUITE)

Après la Grèce, la Grande-Bretagne. Le ministère de l’Environnement britannique a annoncé la semaine dernière la mise en place de lois dans les deux ans à venir qui proscriront les spectacles mettant en scène des animaux sauvages dans les cirques. Nous vous en parlions récemment au travers de récents articles.

Même si l’interdiction ne sera pas effective tout de suite, il s’agit là d’une grande victoire pour les défenseurs de la cause animale, qui se battaient depuis des années pour que Londres renonce à l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques. Un succès d’autant plus éclatant que le ministère s’est même proposé de participer à la recherche de nouvelles maisons d’accueil pour les bêtes concernées.

Cette décision intervient à la suite d’une campagne de sensibilisation destinée à attirer l’attention sur ces animaux en captivité, et notamment sur « Anne », le plus vieil éléphant d’Europe, toujours présent sur les pistes de cirques. D’après le journal britannique Guardian, entre 35 et 50 animaux sauvages seraient aujourd’hui utilisés à des fins de divertissement en Grande-Bretagne. Les militants avaient dans un premier temps sermonné le ministre de l’environnement anglais, qui avait expliqué qu’une interdiction n’était pas possible en raison de la réglementation européenne, avant de changer d’avis.

Plusieurs obstacles doivent toutefois encore être franchis. Célèbre pour ses zèbres et chameaux, le cirque Mondao a en effet indiqué qu’il allait probablement contester l’interdiction. Membre de l’Association européenne du cirque, il s’était déjà inscrit en faux contre ce type de loi en Autriche, affirmant que le fait que des animaux soient blessés ou en détresse à cause des voyages et des conditions de vie n’est pas prouvé scientifiquement. Sur son site internet, Mondao a tout de même veillé à ce que son image ne soit pas trop assombrie, en expliquant que lorsque le cirque se déplace, les animaux sont les derniers à être chargés et les premier à être déchargés, et que sept personnes sont employées pour prendre soin d’eux.

Mais pour les associations de protection animale ces mesures ne sont pas suffisantes. Elles ont par aileurs appelé le ministre à accélérer la mise en application de la loi. En attendant, le gouvernement a d’ores et déjà introduit un régime plus sévère de licences pour les cirques détenant des animaux sauvages. Des célébrités comme Pink, Demi Moore et Olivia Munn, qui militent pour la même cause aux Etats-Unis, espèrent que l’Oncle Sam suivra l’exemple britannique. Au train où vont les choses, leur rêve semble réalisable.

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