« Où est donc passé ce chien ? » Si comme Nino Ferrer vous cherchez parfois votre animal de compagnie partout, voici une nouvelle qui devrait vous réjouir !
Des ingénieurs suisses viennent de mettre au point un mini boîtier GPS, qui peut se fixer sur n’importe quel collier classique.
Fini les heures à appeler le fugueur, chien ou chat, ou à se faire du mauvais sang pour lui. Le collier émettra un signal de géolocalisation une fois par heure. Mieux, l’appareil est également prévu pour fonctionner dans des lieux clos où les liaisons satellites, utilisées par le système GPS, sont faibles, voire interrompues (tels dans les garages ou les caves).
En effet, le « petpointer » est muni d’un dispositif de localisation par satellite de toute dernière génération, capable de fonctionner avec les trois systèmes satellites qui existent en Europe (GPS, GLONASS, Galileo). En outre, le petpointer utilise un système de localisation LBS, en mesure d’effectuer une localisation également en l’absence de liaison satellite et à l’intérieur de locaux. La position donnée sera transmise en continu à votre smartphone, votre tablette ou votre ordinateur, et ce dans plus de 220 pays.
La commercialisation du produit est prévue pour le printemps 2015. Il devrait coûter moins de 100 francs suisses (83€) et peut déjà être réservé en ligne. Après l’achat, il convient d’enregistrer son petpointer sur Internet. Un numéro et un code de contrôle sont indiqués sur l’appareil et doivent être saisis lors de l’inscription, ainsi que l’adresse e-mail du propriétaire. Ainsi, ce dernier pourra être informé par e-mail, notamment lorsque le niveau de l’alimentation (par pile) sera trop bas.
À noter que pour une utilisation quotidienne continue, l’appareil disposera d’une autonomie de 2 à 3 semaines.
Il faudra ensuite conclure un abonnement, pour couvrir les communications. Cet abonnement pourra être mensuel, annuel ou bisannuel. Il permettra de transmettre par réseau mobile les données de localisation entre le petpointer et le serveur, d’où elles seront communiquées ensuite au terminal. Ces frais de communication seront fixes et s’élèveront à quelques centimes par jour.
Toutefois, le pet pointer ne remplacera pas l’identification de l’animal, par tatouage ou puce électronique (qui est obligatoire). En effet, seule cette identification permet à l’heure actuelle de retrouver le propriétaire d’un animal égaré. Mais également au vétérinaire de s’assurer qu’il s’agit du bon animal, avant toute consultation ou opération. Une sorte de passeport en somme. Tandis que le petpointer jouera plutôt le rôle du téléphone portable.
Autre recommandation : préférez un collier avec un système d’attache sécuritaire, c’est-à-dire qui puisse se défaire en cas d’étranglement, et si possible muni d’une bande réfléchissante, afin de mieux repérer l’animal la nuit.
« Accessible à partir de 10 ans en raison de ses contenus explicites » : proposée depuis hier par le Palais de la Découverte de Paris, l’exposition « Bêtes de sexe » a été conçue et réalisée par le vénérable Museum d’histoire naturelle de Londres.
Déclinée en cinq séquences thématiques (La sexualité, une histoire ancienne – La reproduction, avec ou sans sexe – A la recherche du bon partenaire – Mais comment s’y prendre ? – Et l’homme dans tout ça ?), cette exposition originale invite le visiteur à découvrir les innombrables stratégies développées par la faune et la flore pour assurer sa descendance.
Saviez-vous par exemple que pour choisir un partenaire robuste – et donc bien lourd -, la femelle émeu autorise ses prétendants à s’asseoir sur elle avant l’accouplement ? Que les mâles scarabées de l’espèce dynaste Hercule (proportionnellement la plus forte du monde, capable de soulever 850 fois son poids), rivalisent entre eux avec leurs cornes comme le font les cervidés avec leurs bois ? Que la limace-banane abandonne parfois son pénis au cours de ses ébats amoureux, et poursuit alors sa vie sexuelle en tant que femelle ?
L’amour de la connaissance n’interdit pas les idées lestes. Et parler de sexualité s’en jamais rien montrer, cela finirait par devenir frustrant. Ils ont beau être figés dans leurs mouvements par la naturalisation, c’est donc un vrai plaisir que de rencontrer au hasard des travées des animaux en pleine action. Des lapins (c’est bien le moins), des hérissons (ouille !), mais aussi des renards, étrangement collés par les fesses !
C’est aussi, c’est surtout un régal que de (re)découvrir les bijoux d’humour et de fantaisie que sont les petits films des séries « Green Porno » (lien ici) et « Seduce me » (liens ici), réalisés et interprétés depuis 2008 par Isabella Rossellinipour illustrer les mœurs sexuelles de certains animaux. Huit ont été retenus pour l’exposition, sur les dizaines qu’elle s’est ingéniée à inventer.
Quelle mouche a donc piqué l’icône de Lancôme pour qu’elle se lance dans des courts-métrages consacrés aux amours bestiales? «J’ai toujours été intéressée par le comportement animal. J’observe les oiseaux, je retourne les pierres dans mon jardin pour regarder ce qui se cache dessous», répond l’actrice. Mais pourquoi le sexe? «Parce que tout le monde s’y intéresse». Elle la première. Déguisée dans de délicats costumes de papier, là en escargot – l’animal qui, dans sa coquille, porte l’anus au-dessus de la tête -, ici en araignée, en saumon ou en mante religieuse croqueuse de mâles, la fille de la sage Ingrid Bergman semble beaucoup s’amuser. Et elle nous en apprend de belles.
Sur les mœurs sexuelles du canard colvert par exemple – le film auquel va sans conteste ma préférence. L’histoire pourtant commence mal : alors que la plupart des oiseaux ne peuvent s’accoupler que par «baiser cloacal» avec une femelle consentante (enfin, présumée telle), le colvert possède un organe « d’intromission» en bonne et due forme, avec lequel il soumet la femelle à de véritables viols collectifs. Mais celle-ci possède une arme secrète, un vagin extraordinaire qui lui permet de choisir celui qui sera le père de ses enfants. Comment? Allez chercher la réponse en allant à l’exposition qui se tient à Paris jusqu’au 25 aout 2013.
Éduquer son chien… Un sujet plutôt compliqué chez de nombreuses personnes avec à la clé beaucoup de controverses ?
Nos plus fidèles compagnons évoluent dans une société de plus en plus intolérante à leur égard et qui, trop souvent, n’admet d’eux que docilité et soumission.
L’auteur du livre, Nicolas Cornier, est éducateur canin professionnel et anime par ailleurs le site internet « le chien assis ».
Passionné par les chiens depuis toujours, il a appris son métier à San Francisco. Sa rencontre avec Ian Dunbar, reconnu mondialement pour avoir développé une approche amicale et positive de l’éducation, basée sur une grande connaissance du chien, a été déterminante.
Nicolas Cornier offre dans ce livre son expérience et les notions d’éducation canine telle qu’il la pratique et l’enseigne dans ses cours individuels, aide à passer de la théorie à la pratique, pour intégrer le chien, agréablement et efficacement, dans notre environnement, pour mieux le connaître et l’accompagner par une relation équilibrée et durable.
Cet ouvrage répond sans aucun doute à toutes les questions sur l’éducation du chien nouvellement arrivé dans la maison.
Richement illustré par les photographies de Harry Benhaiem prises en direct lors de séances d’éducation canine, un livre indispensable à tous ceux qui aiment les chiens et souhaitent harmoniser leur relation avec eux.
Le Comité radicalement anticorrida (Crac Europe) pour la protection de l’enfance et l’association Droits des animaux ont donc transmis au Conseil d’Etat une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur l’illégalité de cette exception, ce qui rendrait du même coup les corridas inconstitutionnelles et donc interdites.
Deux députés girondins avaient obtenu cette dérogation en 1951 pour les combats de coqs et les spectacles tauromachiques « à condition qu’ils se déroulent dans des localités où une tradition ininterrompue peut être établie ». C’est le classement de la corrida à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français en janvier 2011 qui a abouti à la requête en examen de conformité avec la loi de la corrida déposé par les deux associations auprès du conseil constitutionnel.
Comment peut-on classer au patrimoine national un acte de cruauté envers un animal réprimé par deux ans de prison et 30 000 euros d’amende sur 90% du territoire ?
Les trois-quarts des Français seraient opposés à la tauromachie…
Alors que la requête était examinée mardi 11 septembre par le Conseil constitutionnel, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a estimé que la tauromachie était « une culture à préserver » !
Pour rappel, la corrida n’est autre chose qu’un rite sanglant consistant à torturer six taureaux durant un quart d’heure chacun.
En premier lieu, le picador enfonce une lance (jusqu’à trente centimètres de profondeur) et fouille la plaie, afin de cisailler le ligament de la nuque et contraindre l’animal à baisser la tête. Il ouvre ensuite la blessure en y plantant six harpons de quatre à sept centimètres : les banderilles. L’animal est enfin mis à mort, au mieux d’un seul coup d’épée, mais c’est rarissime. Une épée plus courte et un poignard sont alors nécessaires pour porter les coups ultimes. Triste record détenu à ce jour : trente-quatre tentatives ! « Une Culture à préserver », Monsieur Valls ?
Certaines personnes en ont envie depuis très longtemps, d’autres en sont tombés amoureux lors de leur passage au Relais du Vert Bois… Avoir un âne chez soi est un véritable bonheur, en revanche et comme pour tout animal il est vital de se poser les bonnes questions car l’acquisition d’un âne ne s’improvise pas.
Commençons par exemple par rappeler qu’un âne vit une quarantaine d’années, voire plus… Adopter un petit « Cadichon » c’est donc pour longtemps, très longtemps… Comme un chien ou un chat, un âne n’est pas non plus un jouet dont on se débarrasse après quelques mois. Un âne est un animal qui fonctionne énormément à l’affectif et il s’attache en conséquence très vite à ses maîtres. Plus que pour n’importe quel autre équidé, un abandon serait un véritable déchirement pour lui.
Avoir un âne signifie également avoir de l’espace car celui-ci a besoin au minimum d’un hectare de prairie. Relisez bien la dernière phrase : j’ai bien parlé de « prairie » et non de terrain. Autrement dit : un âne mange de l’herbe et il n’est pas envisageable de l’installer au milieu de…rien !
Il convient d’ailleurs de partager la prairie en plusieurs parcelles, séparées par une solide clôture de préférence électrifiée : il faut se rappeler que les ânes aiment bien prendre le large pour aller visiter le monde et brouter chez les autres. Bannissez toute utilisation de fils barbelés qui pourrait gravement blesser voire tuer votre compagnon. Si vous comptez bénéficier d’une clôture naturelle, vérifiez bien que votre âne ne risque pas rapidement d’en venir à bout en…la broutant tout simplement !
Avoir plusieurs parcelles permet de faire tourner l’âne d’une parcelle à l’autre pour que l’herbe ait le temps de se régénérer d’une part, et pour éviter à l’animal de se réinfecter avec les vers transmis par ses excréments d’autre part. Si vous ne possédez pas de prairie, il vous faudra en louer une. Forcément, les prix sont très variables en fonction de votre lieu d’habitation…
Il ne faut pas oublier qu’après chaque occupation d’une parcelle il est préférable de passer un matériel agricole pour scarifier le sol et disperser les crottins. Il peut être également opportun de réaliser ce que l’on appelle « un sursemis » de la prairie et que nous pratiquons au Relais du Vert Bois une fois tous les 3 ans. En d’autres termes, on sème au début du printemps un mélange spécifique de semences pour équidés qui va permettre de regarnir le garde-manger de nos amis à quatre pattes !
Rien ne se perd, tout se transforme : au Relais du Vert Bois, nous sommes équipés depuis plusieurs années d’un aspirateur à crottins attelé à notre quad. Particulièrement efficace et pratique d’emploi, cet équipement est passé deux fois par mois dans l’ensemble de nos prairies. Cette action préventive nous permet ainsi de ne vermifuger la plupart de nos équidés et lamas que deux fois par an au lieu de trois voire quatre fois en fonction des saisons (humides ou non par exemple).
Nous ne vermifugeons par ailleurs jamais au hasard : un examen vétérinaire coproscopique nous permet toujours de mieux cibler la molécule médicamenteuse à employer.
En l’absence d’herbe de bonne qualité et dans tous les cas à partir du début de l’automne jusqu’au début du printemps, un âne mange du foin. Et là encore, il y a un budget et de la manutention à ne pas sous-estimer : un âne a besoin d’environ 5 à 8 kilos de foin par jour.
Au niveau boisson, un âne boit moins qu’un cheval mais la quantité demeure tout de même entre 5 et 10 litres d’eau par jour (ce qui fait environ 3 mètres cubes par an). Contrairement aux bovins moins regardants sur la qualité de leur eau, un âne apprécie une eau très propre…
En fonction de l’activité de votre âne et du type de terrain sur lequel il se trouvera, la visite d’un pareur équin (le plus souvent un maréchal-ferrant) sera nécessaire pour parer les sabots une à trois fois par an. L’âne est un animal résistant qui réclame peu de soins mais cette opération est absolument primordiale, au risque de causer aux membres des lésions irréversibles.
Il est enfin nécessaire de faire vacciner son âne une fois chaque année contre la grippe équine, le tétanos et la rage. Toujours au rayon des soins, il est souhaitable de faire venir un dentiste équin au moins une fois par an afin de vérifier la bonne dentition.
Rapidement mais sûrement, voici donc terminé l’état des contingences matérielles et financières, non négligeables…
Question caractère, L’âne symbolise depuis longtemps stupidité et entêtement. A tort ! Est-ce à cause du fameux bonnet dont on affublait les mauvais élèves au siècle dernier? Ou à cause de la légende du roi Midas, qui, à la suite d’un sort jeté par le dieu Apollon, s’est retrouvé affublé d’une paire d’oreilles d’âne ? Les expressions de la langue française « faire l’âne », « têtu comme un âne » sont injustes et n’aident pas non plus à comprendre la vraie nature de l’âne. Ce dernier n’aimant pas le danger, il réfléchit et analyse les situations auxquelles il se retrouve confronté. Bien plus intelligent que son cousin le cheval ou le zèbre, il est en outre extrêmement sensible et particulièrement affectueux.
A l’état libre les ânes affichent une grande sociabilité en s’abreuvant, mangeant, et se toilettant en communauté. Mieux vaut se rappeler de ce point de détail, car un âne seul est un âne triste et…un âne bruyant : il exprimera son ennui et son inquiétude par un braiment retentissant. Il est en conséquence important de lui offrir un compagnon pour satisfaire à son besoin de vie communautaire.
Nos ânes Toto et Topaze sont par exemple I.N.S.É.P.A.R.A.B.L.E.S ! Notre âne miniature Meshak ne saurait non plus se passer de son joyeux compagnon Henkidou, notre cheval de type Falabella. L’amitié n’est ainsi pas réservée à l’être humain, et contrairement à ce dernier, celle des animaux ne s’effrite jamais avec le temps… Fidèles, attachants, doux, patients, curieux, sereins, discrets… nous sommes fiers d’avoir nos ânes comme amis !
Note : Le Relais du Vert Bois soutient l’Association Des Amis des Ânes (ADADA) et le « Donkey Sanctuary » en Angleterre.
Longtemps considérées comme insalubres, les zones humides ont été drainées, asséchées et leur superficie a fondu des deux tiers au XXe siècle. 90 % des mares ont disparu, souvent au profit d’une agriculture intensive et déraisonnée. Les zones humides sont aujourd’hui protégées, notamment par la convention de Ramsar.
En France, on compte environ 3 millions d’hectares de zones humides comme les tourbières, marécages, marais, mares, lagunes. Il en existe deux grands types : les zones humides situées sur les littoraux et celles qui se trouvent à l’intérieur des terres et qui ne sont donc pas soumises aux influences du sel.
Les zones humides jouent un rôle de tampon dans le cycle de l’eau et sont à la fois un rempart contre les inondations, un lieu de stockage pendant les périodes de basses eaux, une machine à épurer l’eau, et un vrai trésor de biodiversité végétale et animale, vital pour environ la moitié des espèces d’oiseaux.
Au Relais du Vert Bois, nous nous apprêtons à creuser notre seconde mare, après que nos cygnes, oies du Canada et batraciens divers aient colonisé la première. Jamais asséchée, la première mare a été creusée il y a 5 ans sur une longueur de 25 mètres et une largeur de 12 mètres. De profondeur variable avec des accès facilités pour la faune locale, son caractère naturel (absence de bâche) a été facilité par une géologie favorable où l’argile est prépondérant.
Ce dernier garantissant une excellente imperméabilité du fond de mare.
De dimension plus restreinte, la seconde mare sera située au point bas d’une autre pâture naturelle afin de capter les eaux de ravivage.
L’univers des mares a la particularité d’abriter un véritable réservoir de biodiversité. Des invertébrés aux oiseaux aquatiques en passant par les mammifères, les reptiles et amphibiens, aujourd’hui gravement menacés. La mare est l’exemple parfait de ce que l’on appelle « écosystème », rassemblant un ensemble vivant, complet et équilibré, sur lequel reposent les chaînes alimentaires.Creuser ou restaurer un point d’eau contribue à la sauvegarde de l’étonnante diversité de la faune et de la flore des zones humides.
Pour lutter contre la disparition des mares et le déclin des amphibiens, vertébrés les plus menacés au monde, vous pouvez vous aussi vous impliquer. Comme l’humoriste Laurent Baffie qui en juin 2011, médiatisait la « fête des mares », en collaboration avec l’ASPAS association 100% indépendante pour la Protection des Animaux Sauvages que nous soutenons activement au Relais du Vert Bois.
Une semaine après la traditionnelle fête des mères, Laurent Baffie et l’APSAS veulent inciter le grand public à créer des mares en les stigmatisant comme écosystèmes irremplaçables. C’est reparti pour la nouvelle édition 2012, alors… à vos pelles !
Les 5 règles d’or pour une mare totalement naturelle sont les suivantes :
1 – Ne tondez pas les abords de la mare pour laisser des cachettes aux amphibiens
2 – N’introduisez pas de poissons, ils mangeraient têtards, larves d’insectes, etc.
3 – Limitez l’accès aux animaux domestiques
4 – Ne traitez pas l’eau contre les algues
5 – N’introduisez pas d’amphibiens que vous auriez capturés sur un autre site. C’est interdit par la loi et si les animaux sont porteurs de maladies, ils risquent de contaminer la faune déjà présente.
Dans un endroit ensoleillé et dans une terre bien drainée du potager ou du verger, plantez un romarin.
Pas seulement pour son feuillage persistant gris-vert mais surtout pour ses feuilles aromatiques récoltées en mai, mais aussi pour ses fleurs d’un joli bleu – clair ou foncé – qui attirent quantités d’insectes butineurs dont des pollinisateurs et des auxiliaires.
Les premières fleurs s’épanouissent fin mars au Nord de la Loire, plus tôt dans les régions plus chaudes et ce, à point nommé pour offrir nectar sucré et pollen protéique aux insectes en mal de nourriture après l’hiver. Le romarin est une plante mellifère et le miel de romarin, ou « miel de Narbonne » est réputé !
Choisissez une variété peu sensible comme « pointe du raz » ou « Baie d’Audierne ».
Le romarin fait l’objet de très nombreuses mentions historiques et légendaires. On s’en servait généreusement dans toutes les fêtes, qu’il s’agisse de cérémonies nuptiales, funéraires ou de célébrations profanes. Les mariées portaient des couronnes de romarin, symboles d’amour et de fidélité, tandis que les invités recevaient des branches enjolivées de rubans de soie multicolores. On mettait aussi des brins de romarin sous les oreillers pour chasser les mauvais esprits et les cauchemars.
Les Égyptiens plaçaient des rameaux de romarin dans la tombe des pharaons afin de fortifier leur âme. Le romarin est un symbole du souvenir et de l’amitié. Les étudiants grecs s’en confectionnaient des couronnes, qu’ils portaient durant les examens pour stimuler leur mémoire.
Durant les épidémies de peste, le romarin était très populaire : on en faisait brûler des rameaux pour purifier l’air et on portait des sachets sur soi, que l’on respirait lorsqu’on passait dans les endroits touchés par cette terrible maladie. L’histoire veut aussi que la reine de Hongrie, qui souffrait de rhumatismes chroniques, ait été délivrée de ses problèmes grâce à un remède à base de romarin lorsqu’elle était âgée de 72 ans.
Dans certaines régions rurales, on fait tremper du romarin dans du vin rouge pour obtenir une boisson fortifiante. On utilise aussi le romarin sous forme d’extrait à base d’alcool pour les plaies et sous forme d’onguent ou de baume pour soulager les rhumatismes et les névralgies, tant chez les humains que chez les animaux.
Selon une légende, le romarin était à l’origine une plante à fleurs blanches. Avant de donner naissance à l’enfant Jésus, Marie, aurait déposé sa cape de couleur bleue sur un romarin planté devant l’étable. La cape aurait déteint sur l’arbrisseau et c’est ainsi que, depuis, le romarin fleurit bleu. Certains voient dans cette légende une autre origine possible au nom Romarin à savoir « Rose de Marie » (l’appellation anglaise étant d’ailleurs Rosemary).
L’huile essentielle de romarin est aujourd’hui largement utilisée comme composant aromatique dans l’industrie des cosmétiques (savons, parfums, crèmes, etc.), mais aussi dans l’industrie alimentaire (boissons alcoolisées, desserts, bonbons, conservation des lipides, etc.).
Koko, née le 4 juillet 1971 à San Francisco en Californie, est une femelle gorille vivant en captivité et connue pour être capable de communiquer en langue des signes. Elle a été encadrée par l’éthologue Penny Patterson. Selon celle-ci, Koko maîtrise plus de 1 000 signes différents, dont 500 couramment, issus de la langue des signes.
En 2004, à la grande surprise de ses « éducateurs », elle a su exprimer une douleur dentaire en montrant sa bouche et le signe « mal », puis en indiquant à plusieurs reprises, sur une échelle de douleur de 1 à 10 que lui avaient exposée les soigneurs, la zone comprise entre 7 et 9.
Koko a même son site internet !
Prenez le temps de regarder cette vidéo hors du commun qui vous fera réfléchir sur la conscience animale et vous démontrera également que les primates « humains » n’ont pas l’apanage de l’intelligence et des sentiments.
Nous avons tous entendu parler de ces chats qui retrouvent leur maître, parti à 200km de leur habitation, de ces chiens qui savent lorsque leur maître rentre, quelle que soit l’heure. Comment font-ils ? Les animaux sont-ils doués de télépathie ? D’un sixième sens ? Le travail du biologiste anglais Rupert Scheldrake tendrait à le prouver.
Dans le film disponible ci-après, son auteur a souhaité relater ces nombreux phénomènes où l’animal nous a surpris par son comportement, comme s’il lisait dans nos pensées ou prévoyait nos réactions. Et que penser de ces hommes qui disent communiquer avec les plantes comme les chamanes d’Amazonie ? Et si une communication entre les animaux et les hommes était possible ?
Rencontre avec trois femmes exceptionnelles : la première, Anna Evans, vétérinaire, semble communiquer avec les animaux de compagnie, la deuxième, Laila del Monte, obtient des informations d’une grande précision de la part de chevaux qu’elle ne connaît pas, la troisième, Marta Williams, nous apprend que nous en serions tous capables.
Un film qui vous fera probablement considérer votre animal de compagnie d’un autre oeil.
Le 25 janvier dernier, des agriculteurs sont venus manifester devant la préfecture d’Arras pour dénoncer la prolifération d’espèces causant des dégâts aux cultures, notamment les rats musqués et les lapins de garenne.
Certains agriculteurs demandent le retour à l’utilisation de produits chimiques comme la bromadiolone, pour empoisonner légalement les espèces qui posent des problèmes à l’agriculture. L’inefficacité et les dangers de cette méthode sont reconnus. Cet anticoagulant puissant provoque l’intoxication directe (ingestion des appâts) ou indirecte (ingestion des cadavres) de nombreuses espèces, entraînant des répercussions en cascade sur une faune déjà fragilisée par les activités humaines.
En novembre 2011, 14 cadavres de milans royaux et 8 cadavres de buses variables ont ainsi été retrouvés dans le Puy-de-Dôme, sur des parcelles traitées avec ce produit chimique. Face à cette hécatombe, le préfet du Puy-de-Dôme a interdit, le 8 décembre 2011, l’utilisation de la bromadiolone sur les 22 communes du département abritant des dortoirs de milans royaux, rapaces protégés rares. Le préfet a également décidé de déclasser temporairement le renard et les mustélidés de la liste des « nuisibles ».
Ces prédateurs naturels jouent en effet un rôle incontestable de régulation des rongeurs et micromammifères.
La gestion de ces espèces dans le Pas-de-Calais est catastrophique : renard, martre, putois et belette sont classés « nuisibles » et massivement détruits, alors qu’ils constituent les prédateurs naturels des rongeurs. Ce constat a d’ailleurs motivé l’ASPAS à déposer un recours contre ce classement incohérent auprès du Tribunal administratif de Lille.
À titre d’illustration, un renard consomme 3 à 6000 rongeurs par an. Chaque année 5000 renards sont détruits dans le département du Pas-de Calais. Le calcul est éloquent : ce sont des millions de rongeurs qui échappent chaque année à une prédation naturelle !
Par ailleurs, le lapin est un gibier très prisé par les chasseurs qui entretiennent ses populations pour favoriser la poursuite de leur loisir. Des associations spécialisées dans la défense de ce petit gibier oeuvrent ainsi dans le Pas-de-Calais avec comme objectif »de développer le lapin sur l’ensemble du département, petit gibier de base par excellence »… Les agriculteurs se trompent probablement de responsables !
Cette semaine, l’ASPAS a demandé instamment de refuser la lutte chimique aux conséquences catastrophiques sur la chaine alimentaire et de retirer de la liste des « nuisibles » renard, martre, putois et belette sur toutes les communes qui se plaignent des dégâts dûs aux rongeurs. Cette mesure représente le seul moyen efficace, naturel et gratuit pour lutter contre les dégâts causés aux cultures.